PlayStation 5 – Découverte de la PlayStation 5 – La next-gen maousse costaud


Premier contact, grande et lourde, mais silencieuse

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À la sortie de son carton, la PlayStation 5 impressionne évidemment par son format. Grande, épaisse et plutôt lourde, elle dépasse largement les consoles les plus grosses du marché. Une Xbox One, dans sa première édition “fat”, paraît même petite à ses côtés. Avec ses courbes plutôt étonnantes, Sony a le bon sens d’inclure le pied pour l’installer soit à la verticale, soit à l’horizontale. On remarque surtout un changement en façade : finis les deux ports USB et les boutons tactiles de la PlayStation 4, cette fois-ci la console propose deux boutons physique (alimentation et éjection du disque, pour la version avec lecteur), un port USB 3.0 et, de manière plus surprenante, un port USB-C. Surprenant, car actuellement aucun périphérique n’utilise l’USB-C. Si la manette a bien un port USB-C, l’autre bout du câble inclus pour le rechargement est un USB tout ce qu’il y a de plus classique. On peut toutefois imaginer que ce port sera utilisé à l’avenir pour un autre périphérique, comme pourquoi pas un nouveau casque VR. On doit bien avouer toutefois qu’un problème s’est vite posé. Pour les personnes qui avaient l’habitude d’utiliser les deux ports en façade sur la PlayStation 4, par exemple pour un dongle de casque audio associé au rechargement de la manette, il y a désormais vite embouteillage, poussant à utiliser l’un des deux ports USB à l’arrière de la console. 

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Cependant, ce qui nous intéressait tout particulièrement, c’était le bruit de la console en comparaison d’une PlayStation 4. N’étant pas équipés en matériel pour des relevés très précis, on se contentera de parler de ressenti dans une utilisation normale, en tant que joueur. Le constat est très clair puisque l’on n’a pour le moment, après deux jours d’utilisation, jamais entendu le ventilo de la console. Le lecteur blu-ray se fait entendre, logiquement, lorsqu’il installe un jeu ou au démarrage de la console, mais une fois en jeu il n’y a aucun bruit perceptible à moins d’être à quelques centimètres de la console. En y collant l’oreille, on s’aperçoit que le ventilo souffle légèrement, mais rien de perceptible dans des conditions normales avec le bruit de la télé. Dans notre configuration, la console se tient à un mètre de nous et seul le lecteur se fait entendre lorsqu’il est mis à l’épreuve. Un bon point évidemment, d’autant plus que la console ne paraît pas souffrir de la chaleur pour le moment. 

Enfin, on était impatient de voir en l’état ce qu’il en était de la capacité de stockage. Avec son SSD NVMe custom de 825 Go, la console n’offre “que” 667,2 Go d’espace de stockage à la disposition des joueurs. Pour illustrer que ce cela peut représenter avec un mélange de jeux PlayStation 5 et de titres en rétrocompatibilité PlayStation 4 installés sur le disque, cela nous a permis au moment de l’écriture de cet article d’installer simultanément : Astro’s Playroom, Demon’s Souls, Spider-Man: Miles Morales, Marvel’s Spider-Man, Sackboy, Yakuza : Like a Dragon, XIII, DiRT 5, Bugsnax, Devil May Cry 5 Special Edition et FIFA 21, ainsi que diverses applications de streaming (Netflix, Prime Video, OCS, Plex, Disney+) et de nombreuses vidéos et captures d’écran. Il nous reste ainsi un peu plus de 26 Go d’espace.

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Prise en main, l’interface et l’argument DualSense

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L’interface de la PlayStation 5 ressemble énormément à celle de la PlayStation 4. Certes plus épurée, elle reprend tout de même une navigation qui offre une expérience utilisateur similaire. On regrette tout de même la disparition des “dossiers” qui permettaient de ranger comme on le souhaitait nos jeux pour limiter au maximum la longueur de la liste des titres, mais en compensation la bibliothèque de jeux est bien plus fonctionnelle que son homologue PS4. Plus rapide, sans chargement particulier et avec la possibilité de trier facilement les jeux selon la date d’obtention, d’installation, par alphabet ou selon la console d’origine, cette bibliothèque remplace assez aisément l’utilisation que l’on pouvait faire des dossiers. Les applications de streaming vidéo sont quant à elles dans un onglet multimédia, à part. D’ailleurs, la rapidité d’exécution est le maître-mot de cette interface : tout répond parfaitement bien, sans latence ni chargement, pour une expérience bien loin de la PlayStation 4 qui avait tendance à se traîner dans certains domaines.

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On pense notamment au Playstation Store, qui était rapidement devenu une plaie à utiliser sur PlayStation 4 à cause de sa lenteur et de son moteur de recherche d’un autre âge. Complètement refondu, le PS Store s’affiche directement sur le menu principal de la PS5 sans être coincé dans une application à part. Cela permet d’abord une transition rapide entre nos jeux et le store, mais aussi un accès facile aux dernières promotions ou aux jeux PS+. Les jeux du mois se trouvent en effet en quelques secondes, tout comme les jeux “Collection” qui sont facilement accessibles. Cette vingtaine de jeux, dont on reparlera plus bas dans cet article, ont leur propre onglet dans le Store et sont déjà mis à disposition. Tout n’est pas rose pour autant dans cette interface, on a déjà noté quelques soucis d’ergonomie qui peuvent toucher les joueurs et les joueuses selon leur manière d’utiliser la console. Il n’y a pas par exemple d’onglet pour accéder rapidement à la galerie des captures, il faut passer par le bouton share et la dernière capture réalisée. Il n’y a pas non plus de moyen de régler le son que l’on souhaite avoir dans le casque (tout l’audio ou juste le chat vocal) dans le menu rapide du bouton PS, il faut désormais passer par les paramètres de la console. Enfin, on a fait face à un bug embêtant de l’OS qui nous empêchait de lancer le moindre jeu en affichant une erreur “CE-100096-6”, un bug résolu en redémarrant la console et qui semble être lié à l’utilisation du mode veille. Déjà sortie aux États-Unis, on espère que la PlayStation 5 bénéficiera rapidement de patchs pour résoudre au moins ce bug, et pourquoi pas améliorer l’ergonomie. Cependant, en l’état, la console est fonctionnelle et répond très bien, sans autre problème particulier à noter.

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Plus que l’interface, on avait surtout hâte de prendre en main la DualSense. On note tout de suite une forme légèrement différente de la DualShock 4 qui la rend un peu plus imposante en main. Les sensation restent tout de même similaires, la croix et les boutons sont là où on les attend tandis que les sticks ne bouleversent pas l’expérience. Là où la manette innove par rapport à sa grande sœur, c’est sur l’aspect un peu granuleux de l’arrière qui limite la glisse dans les mains, mais aussi et surtout sur ses fonctionnalités. Il y a le retour haptique qui permet aux différents moteurs de vibration d’offrir plus de nuances selon les sensations affichées, ainsi que les gâchettes adaptatives. Celles-ci peuvent se bloquer à différents niveaux, se raffermir ou même se relâcher selon les situations. On doit dire avoir été particulièrement impressionnés par les gâchettes, notamment son application à Astro’s Playroom et DiRT 5, moins par le retour haptique, mais on n’en est qu’au début de la génération. Il faudra voir comment les développeurs intègreront ces fonctionnalités à leurs jeux. En attendant, on vous conseille de surveiller nos futurs tests des jeux PlayStation 5, à commencer par celui de Astro’s Playroom, pour avoir plus de détails sur le comportement de la manette selon les jeux utilisés.

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Rétrocompatibilité, la bonne surprise

La question sur toutes les lèvres était de savoir ce qu’il en était de la rétrocompatibilité. On sait que Microsoft en a fait une question primordiale sur sa console en promettant une rétrocompatibilité particulièrement efficace sur l’ensemble des anciennes consoles de la firme. Pour Sony, les choses étaient plus compliquées : sans trop communiquer sur la question, le constructeur s’est contenté finalement de révéler que “99% des jeux PlayStation 4” sont compatibles et aucun des générations précédentes. Une affirmation qui semble être en phase avec la réalité puisqu’on a pour le moment rencontré aucune incompatibilité. Certains sites ont noté toutefois que certains jeux souffraient de bugs ou de ne se lançaient tout simplement pas, alors on vous conseille de vous renseigner sur les titres qui vous intéressent avant de vous jeter sur la console.

Pour les jeux PlayStation 4 testés, il y a une constante : ils ont tous bénéficié d’une amélioration, même minime. Ceux qui étaient bloqués à 30 images par secondes (i/s), mais qui subissaient de baisses de framerate, comme The Last Guardian ou Yakuza : Like a Dragon, sont désormais à 30 i/s de manière constante. D’ailleurs, si l’on empêche The Last Guardian, en version disque, de se mettre à jour, il tourne en 60 i/s. Enfin, ceux qui ont un framerate débloqué, comme God of War ou Days Gone, affichent 60 i/s stables. On aurait aimé évidemment que tous les jeux passent en 60 i/s, mais il faudra attendre d’éventuelles mises à jour qui viendraient débloquer le framerate. Peu probable pour des jeux très anciens, mais les titres édités par Sony comme Bloodborne, The Last of Us Part 2 ou Horizon Zero Dawn pourraient peut-être un jour en bénéficier. Évidemment, il n’y a pas de souci particulier à jouer et faire du vocal avec des joueurs PlayStation 4 dans un jeu rétrocompatible, à l’image de FIFA 21 où on a pu jouer en ligne en coopération sans aucun problème. Quant aux jeux qui disposent d’une mise à niveau vers une version PlayStation 5, la console offre une option pour le faire tourner dans sa version PlayStation 4.

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PS+ Collection, un bon point de départ

Faute de Game Pass au contraire de sa concurrente, la PlayStation 5 peut au moins compter sur une petite liste de jeux accessibles aux abonnés au PS+ : intitulée PS+ Collection, cette liste d’une vingtaine de titres “essentiels” de la PlayStation 4 est accessible dès la sortie de la console. On y trouve des jeux qui profitent au mieux des améliorations dont on parle ci-dessus, pour un peu tous les goûts. Un bon point de départ pour les personnes qui ne possédaient pas de PlayStation 4 puisqu’il y a quelques-unes des meilleures exclusivités de la console, même si l’offre paraît assez peu impressionnante face au Game Pass de Microsoft. Voici la liste.

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Attention toutefois si vous possédiez ces jeux dans une version disque auparavant. Comme sur PlayStation 4, certains jeux en version dématérialisée utilisent des sauvegardes différentes et ne peuvent donc pas récupérer vos sauvegardes du même jeu en version physique. Cela nous est arrivé notamment sur God of War.

Conclusion, et bientôt la suite sur JeuxOnLine

Ce premier contact avec la PlayStation 5 lève de nombreux doutes : l’absence quasi-totale de bruit fait un bien fou après la très bruyante PlayStation 4, la rétrocompatibilité fonctionne mieux qu’espéré et l’interface répond bien mieux que celle de son aînée. La console prend toutefois au moins autant de place qu’on pouvait le craindre compte tenu de sa taille surprenante et sa manette à la forme légèrement différente peut être un peu déroutante au premier contact. On a toutefois hâte de voir ce que les développeurs feront de ses fonctionnalités, notamment de ses gâchettes.

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Et pour le savoir, on vous invite à surveiller JeuxOnLine ces prochains jours. On vous proposera en effet des tests de nombreux jeux du lancement. En voici la liste, qui sera mise à jour avec des liens au fil des publications.

Article réalisé par Hachim0n avec une console fournie par Playstation France.



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