Grâce aux croisières “vers nulle part”, Singapour est le leader du secteur



Épargnée par la pandémie, la cité-État fait partir le tiers des croisières organisées dans le monde, grâce au succès de ses voyages sans destination. Mais cette domination sera passagère.  

Un croisiériste sur trois dans le monde embarque à Singapour. Une performance “qui témoigne de la capacité du pays à contenir le coronavirus et à faire repartir le secteur alors que de nombreux autres pays sont encore à la peine”, juge Bloomberg.

La cité-État aux 5,7 millions d’habitants a conquis cette position dominante à la faveur de la crise mondiale due au Covid-19, qui a durement touché le secteur des croisières. Sa politique sanitaire a permis à sa population d’être relativement épargnée par la pandémie, et le succès des “croisières pour nulle part” inaugurées en 2020 a fait le reste.

En pleine pandémie, Singapour a introduit le certificat “Croisière en toute sécurité” que “tous les opérateurs doivent obtenir avant de prendre la mer”, et qui garantit le respect de certaines normes – tests obligatoires avant l’embarquement, distances de sécurité et contraintes sanitaires étendues.

120 000 croisiéristes sans destination

Ce sont “à ce jour plus de 120000 résidents de Singapour” qui ont embarqué, certains même à plusieurs reprises. “Face à l’afflux de demandes, renforcé par le fait que les voyages internationaux sont encore largement interdits, les croisières ont été prolongées jusqu’en octobre”. Les passagers apprécient le sentiment de sécurité à bord, selon Keith Tan, le directeur du tourisme de Singapour.

Même si les campagnes de vaccination connaissent une accélération, les croisières n’ont pas encore repris ailleurs dans le monde. Aux États-Unis, “après que le principal opérateur du pays, Carnival, a menacé de repositionner ses bateaux sur d’autres marchés”, les autorités sanitaires ont annoncé que les croisières “pourraient redémarrer au cœur de l’été”.

La domination de Singapour est momentanée, reconnaît Keith Tan, la cité-État bénéficiant en premier lieu de la mise à l’arrêt mondiale d’une activité évaluée à 150 milliards de dollars en 2018 :

Un tiers du volume mondial des croisières à une époque où pratiquement toutes les autres destinations et tous les ports sont à l’arrêt, il n’y a pas de quoi se vanter.”

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