des premiers cas de contamination identifis le 16 novembre — Chine Informations


Alors que le premier cas de contamination au COVID-19 en France remontait jusqu’ici dcembre 2019, l’hpital Albert Schweitzer de Colmar, situ dans la rgion trs touche du Haut-Rhin, a identifi un premier cas le 16 novembre, dans un communiqu publi ce jeudi.

“Depuis quelques jours, le Dr. Schmitt ralise une tude rtrospective sur 2.456 scanners thoraciques raliss entre le 1er novembre et le 30 avril. Tous les clichs sont analyss, tous motifs confondus : pathologies cardiaques, pulmonaires, traumatiques, tumorales. Les dossiers retenus “compatibles COVID” ou “typiques COVID” ont t revus en deuxime puis en troisime lecture par deux autres radiologues expriments”, a indiqu l’hpital.

Les rsultats de l’tude rvle que les premiers cas nots dans le centre hospitalier remontent au 16 novembre avec une progression trs lente de l’incidence de la pathologie jusqu’ la fin fvrier, suivie d’une augmentation rapide de l’incidence avec un pic le 31 mars. “La dcroissance doit faire l’objet d’une tude plus approfondie”, a indiqu l’hpital prcisant qu’une collaboration a t lance avec le CNRS “pour entamer une exploitation pidmiologique des rsultats.” Pour le Dr. Schmitt, “quelques cas taient donc dj en circulation dans la rgion au dbut du mois de novembre. Le virus s’est alors dispers de manire trs sporadique. La contagion s’est acclre au moment des vnements de fin d’anne : marchs de Nol, ftes de famille, jusqu’ ce que l’pidmie explose aprs un rassemblement religieux Mulhouse, la dernire semaine de fvrier.”

L’hpital indique galement que “plusieurs professionnels de sant ont fait le constat cet hiver d’accidents de sant atypiques chez des adultes ou des enfants, rapidement qualifis de grippe : temprature et toux voluant plus longuement que d’habitude (2 3 semaines), perte de la voix (aphonie), du got ou de l’odorat, tat inhabituel de fatigue persistant, perte de poids…A ce moment, si une pidmie traduction respiratoire tait connue en Chine, rien n’voquait une telle pathologie ailleurs dans le monde et les signes, tant cliniques que para cliniques (dont les rsultats d’imagerie) n’taient pas encore connus.”

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“Bien entendu, l’tablissement envisage de nombreuses pistes pour poursuivre cette tude. Elle pourra d’une part tre approfondie grce des donnes biologiques ou encore des rapports d’hospitalisation, et d’autre part tre tendue d’autres centres d’imagerie”, a conclu l’hpital.

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